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Le Pen - Page 59

  • Cachan : le communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Aux termes de l’accord conclu avec le ministère de l’Intérieur, les 158 hébergements de squatteurs de Cachan prévus par Terre d’Asile sont strictement réservés à des « sans-papiers ».

    On connaissait déjà la scandaleuse et antirépublicaine discrimination positive. Celle-ci va bien au-delà : elle s’exerce non seulement au profit d’étrangers, mais des seuls étrangers pouvant prouver qu’ils sont en situation irrégulière.

    Le message est clair : venez en France, venez-y de façon illégale, vous serez les premiers à trouver un logement.

    Le message est signé Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, ministre d’Etat, et candidat à la présidentielle.

    Cette fois c’en est vraiment trop.

    Les Français ne se laisseront plus berner par un homme qui travaille à ce point contre la nation.

  • Sarkozy le comédien

    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN :

    Côté face, Nicolas Sarkozy vilipende les lobbies irresponsables qui manipulent les « sans-papiers ». Côté pile, il nomme médiateurs deux représentants de ces lobbies.

    Aux Mureaux comme aux Tarterêts, il fait des policiers des comparses d’émissions de télé-réalité

    Il n’y a plus de ministre de l’Intérieur, mais un comédien qui joue ce rôle et dont le show est une insulte permanente aux citoyens et aux forces de l’ordre.

  • Lancement des CAP LE PEN 2007

    La campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen prend une nouvelle dimension avec le lancement des Commissions d'Action Présidentielle (CAP Le Pen 2007). C'est Thibaut de La Tocnaye, membre du Bureau Politique, déjà Délégué National aux Etudes et Argumentaires du mouvement, qui en assure la coordination. Véritables forces de propositions, les CAP doivent permettre au candidat Jean-Marie Le Pen d'élaborer son programme présidentiel pour 2007.

    Par ailleurs, leur rôle doit être aussi réactif : face aux sollicitations de l'actualité médiatique, ils élaborent également des argumentaires directement exploitables par le candidat et le cas échéant, ses porte-paroles. Chaque responsable de Commission d'Action Présidentielle va s'entourer d'experts et d'acteurs représentatifs de la société civile et professionnelle dans le secteur qui lui incombe.

    Premier objectif des CAP : aboutir à un projet de programme présidentiel pour la Convention Présidentielle des 10, 11 et 12 novembre prochains avec un certain nombre de mesures phares.

    Deuxième objectif : février 2007 où sera présenté le programme détaillé du candidat Jean-Marie Le Pen.

    CAP Le Pen 2007

    Commissions d'Action Présidentielle
    Coordinateur : Thibaut de La Tocnaye

    1- CAP Flux migratoires et Immigration
    Responsable : Jean-François Touzé

    2- CAP Sécurité / Justice
    Responsable : Wallerand de Saint-Just

    3- CAP Social / Retraites et Logement
    Responsable : Carl Lang

    4- CAP Education et Formation
    Responsable : Philippe Bernard

    5- CAP Ruralité et Agriculture
    Responsable : Jean-Claude Martinez

    6- CAP Politique étrangère
    Responsable : Bruno Gollnisch

    7- CAP Défense nationale
    Responsable : Michel Hubault

    8- CAP Exception culturelle
    Responsable : Philippe Herlin

    9- CAP Acteurs économiques
    Responsable : Thibaut de La Tocnaye

    10- CAP Economie et Budget
    Responsable : Jean-Richard Sulzer

    11- CAP Environnement, Recherche et Transport
    Responsable : Dr Laroze

    12- CAP Fonction publique et Institutions Responsable :
    Louis Aliot

    13- CAP Outre-Mer / Francophonie
    Responsable : Jean-François Jalkh

    14- CAP Solidarité
    Responsable : Marie-Christine Arnautu

    15- CAP Famille et Enfance
    Responsable : Martial Bild

    16- CAP Europe et Mondialisation
    Responsable : Olivier Destouches

    17- CAP Monde associatif et sportif
    Responsable : Farid Smahi

    18- CAP « Jeunes avec LE PEN »
    Responsable : David Rachline

    19- CAP Anciens Combattants
    Responsable : Roger Holeindre

    20- CAP Santé
    Responsable : Joëlle Melin

    Ceci est la reproduction intégrale du communiqué du Front national. Je souligne que les CAP ne sont pas réservés aux adhérents du Front national mais ouverts à tous ceux dont les compétences et l’expérience sont suceptibles d’enrichir la réflexion. Pour les contacter :

    http://www.frontnational.com

    Tél. : 01 41 12 10 00

  • Les menteurs

    Les pétitionnaires sont de retour. Ils pétitionnent pour Robert Redeker. Ils disent que même si l’on n’est pas d’accord avec ce que le professeur de philosophie a dit, il faut défendre son droit à le dire, que la liberté d’expression doit être garantie pour tous et sur tous les sujets, qu’il faut élever une protestation quand quiconque est menacé pour avoir dit ce qu’il pense.

    Les pétitionnaires sont des menteurs. La liberté de pensée et d’expression dont ils parlent est strictement limitée, d’une part aux sujets que la pensée unique définit comme étant susceptibles d’être discutés, d’autre part aux personnes qui sont agréées par la pensée unique pour exprimer leur opinion.

    Rappelons simplement que Jean-Marie Le Pen a été condamné en justice pour avoir dit ceci : « Le jour où nous aurons en France non plus cinq millions, mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : "qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ? Tu cherches la bagarre ?" Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    C’est le même sujet que celui dont a parlé Redeker. Mais on pétitionne pour Redeker, on poursuit Le Pen. On se mobilise en faveur de Redeker, on se félicite de la condamnation de Le Pen.

    La liberté d’expression dont parlent les pétitionnaires est celle qui s’exerce à l‘intérieur du système politique, juridique et intellectuel de la pensée unique. Ce système est verrouillé par un arsenal législatif qui définit les sujets sur lesquels il est interdit de discuter, et par un arsenal politico-médiatique qui interdit de libre parole ceux que le système rejette en dehors de son cercle.

    Ce système a aboli le délit de blasphème, qui rendait intouchable la sphère du sacré, et a rétabli le délit de blasphème pour des sujets qui n’ont rien de sacré, ou contre des personnes dont on décrète qu’elles blasphèment quand elles parlent de sujets que le système leur interdit d’évoquer.

    Les pétitionnaires ne défendent pas la liberté d’expression, ils font partie de la troupe des nouveaux inquisiteurs.

  • Les votes virtuels

    Il semble que les militants et sympathisants du Front national se soient fatigués de cliquer sur Jean-Marie Le Pen sur le site http://www.votez2007.com/. C’est dommage dans la mesure où là aussi on a le droit en permanence au duel Sarko-Ségo.

    Il existe un autre site, http://www.course-presidentielle.com/, où la présidentielle est montrée comme une course de chevaux. Là il faut voter par SMS (ce sont des malins). Ce site donne la biographie des candidats. Il est à remarquer que celle de Jean-Marie Le Pen est correcte, objective, dépourvue de toute allusion perfide ou polémique.

  • L’explication foireuse

    Le nombre de demandeurs d’emploi à l’ANPE est resté stable au mois d’août. Ainsi, nous disent les médias, la baisse du chômage marque une « pause » pour la première fois depuis le début de l’année, et le taux de chômage calculé selon les modalités du BIT remonte à 9 %.

    « Ce n’est pas brillant », a reconnu Dominique de Villepin, donnant toutefois aussitôt aux Français une explication à cette contre-performance, qui contredit l’annonce maintes fois répétée que le chômage n’allait pas s’arrêter de baisser. Ce sont des « raisons conjoncturelles » qui expliquent la « pause », affirme-t-il. Au premier rang desquelles l’arrivée de jeunes sur le marché du travail à la fin de l’été. Le ministre Borloo avait lui aussi avancé cette explication, dès la publication des chiffres.

    Mais, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « c’est du pipeau ».

    En effet, les chiffres qui sont communiqués par le gouvernement, ces chiffres dont on parle, sont « corrigés des variations saisonnières ». Les « sautes d’humeur » du marché de l’emploi, quand elles se produisent chaque année au même moment, ne sont pas visibles dans les statistiques : elles sont « corrigées », de façon à obtenir une courbe lisse et non en dents de scie. C’est ce que remarque Jean-Marie Le Pen : « Les “raisons conjoncturelles“ qui se reproduisent chaque année, comme l’arrivée de jeunes sur le marché du travail à la fin de l’été, sont déjà prises en compte dans la courbe statistique, elles ne peuvent pas influer sur le résultat d’un mois donné. »

    Ainsi, « les combines permettant de faire baisser statistiquement le chômage ont marqué le pas au mois d’août », et l’explication officielle de la « pause » ne tient pas la route. Il va falloir s’activer, au ministère de M. Borloo, pour trouver autre chose.

  • Le Pen et le budget

    Le communiqué de Jean-Marie Le Pen sur le projet de budget 2007

     

    Ce que le projet de budget 2007 a de « vertueux », pour reprendre le mot du ministre Breton, vient des contraintes européennes, et non d’une volonté politique française. C’est Bruxelles qui impose une limitation du déficit public et de la dette, sous peine de sanctions. Cela s’appelle : faire de nécessité vertu.

    La gravité de la situation des finances publiques en exigerait une tout autre, qui permette de redresser la barre et mettre fin à une dérive mortelle.

    Quant à la baisse d’impôt immédiatement et uniquement électoraliste, elle ne mérite même pas qu’on s’y arrête, puisque tous les Français ont éclaté de rire devant cette misérable combine.

  • Le Pen et la politique commune d’immigration

    Intervention de Jean-Marie Le Pen, ce jour, au Parlement européen


    En régularisant un million et demi de clandestins en 2005, l'Espagne et l'Italie ont provoqué un formidable appel d'air en provenance d'Afrique, continent le plus proche de l'Europe occidentale et proche banlieue de Paris.

    L'Espagne, accusée à juste titre, de faire preuve d'irresponsabilité en régularisant en masse les immigrés clandestins répond : "la plupart des Africains qui arrivent aux Canaries – 25 000 depuis le début de l'année - sont des francophones qui aspirent à aller vers d'autres pays". On comprend, dans ces conditions, que la désastreuse Convention de Schengen, appliquée depuis 1995, doit être abrogée car elle permet à tout clandestin arrivant en Espagne ou en Italie et régularisé de gagner la France et de bénéficier de tous les avantages sociaux. M. Sarkozy, absent de 8 des 10 derniers conseils des ministres européens de l'Intérieur est mal placé pour critiquer l'Espagne alors que la France est favorable à la suppression de l'unanimité pour la coopération judiciaire et policière, c'est-à-dire à l'abandon d'un de ses pouvoirs régaliens.

    Surveiller nos propres frontières est une exigence vitale à l'heure où l'immigration est planétarisée. On ne peut confier à d'autres le soin de contrôler des milliers de kilomètres de côtes ou de frontières terrestres dont on voit à quel point elles sont perméables. Ce n'est pas FRONTEX, ce "machin" européen censé surveiller les frontières de l'Europe qui pourra suppléer aux défaillances des Etats. Faute de traiter le problème de l'immigration à la source et de définir une grande politique de développement, nous continuerons à accueillir des millions d'immigrés qui, peu à peu, vont déstabiliser la vieille Europe et finalement la submerger.

    Les institutions européennes ne font qu'accentuer ce mouvement de décadence en favorisant une politique d'immigration que M. Sarkozy appelle hypocritement immigration choisie.

    Que les peuples européens reprennent leurs affaires en mains, comme vient de le faire la Suisse, et se protègent de l'invasion migratoire qui n'en est qu'à ses débuts.

  • Sarkozy en campagne à Dakar

    Nicolas Sarkozy a avancé son voyage à Dakar afin de précéder Ségolène Royal qui avait annoncé sa visite pour cette semaine. Tel est le jeu dérisoire des vedettes des sondages lancés dans leur course médiatique à la présidentielle.

    Le ministre de l’Intérieur avait éprouvé le besoin urgent de conclure un accord sur l’immigration avec le gouvernement sénégalais. « Palsambleu ! » s’est exclamé Jean-Marie Le Pen au Grand rendez-vous Europe 1 Le Parisien TV5. « Pourquoi a-t-on attendu tant de temps, alors que M. Sarkozy a été ministre de l’Intérieur il y a de nombreuses années, c’est justement en période de campagne électorale que lui vient l’idée de cet accord merveilleux, miraculeux… »

    L’accord a bien entendu été qualifié d’« historique » par Nicolas Sarkozy. En fait ce sont surtout des mots, comme on le voit avec la partie qui concerne l’engagement à accepter et organiser conjointement le retour des ressortissants en situation irrégulière. Jean-Marie Le Pen a fait remarquer que le Sénégal venait de refuser le débarquement sur son sol de quelques Sénégalais en situation irrégulière sous prétexte qu’ils auraient été maltraités. Or cela est aussi dans le texte, qui conditionne le retour au « respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes ». Il suffit donc de crier très fort et de se débattre pour que l’accord ne s’applique pas…

    On attendait avec intérêt le chapitre sur ce que Sarkozy appelle l’immigration choisie, concept que le président Wade avait rejeté de façon très ferme, puisque cela consiste pour la France à aller chercher des compétences qui manqueront aux pays d’origine. Le texte de l’accord ne parle pas d’immigration choisie, mais reprend le concept d’immigration concertée, qui est l’expression utilisée par le président Wade. Il stipule que « le Sénégal et la France conviennent sur la base de réciprocité de procéder à des échanges réguliers d’informations sur les métiers qui, dans chacun des deux pays, connaissent des difficultés durables de recrutement et pourraient donner lieu, sans effet d’éviction au détriment des demandeurs d’emploi locaux, à un recrutement à l’étranger. »

    Cela est fort bien écrit, et très clair : il s’agit d’échanges d’informations. Lesquelles pourraient éventuellement conduire la France à recruter au Sénégal si ce n’est pas au détriment du Sénégal. Si les mots ont un sens, il ne reste donc rien, dans l’accord historique, de l’immigration choisie.

    Il est curieux que, dans le chapitre du développement, soit spécifié le fait que seront mises en œuvre des « stratégies concertées pour permettre la réinsertion au Sénégal des médecins et autres professionnels de santé sénégalais travaillant en France et volontaires pour un tel retour ». Et seulement des médecins. Pourquoi ? Parce que dans aucun autre domaine il n’y aurait de Sénégalais qui seraient mieux à leur place dans leur pays pour participer à son développement ? Poser la question c’est y répondre, et surtout montrer que l’accord « historique » ne change rien pour l’essentiel. Il ne s’agissait que d’un coup médiatique du candidat Sarkozy cherchant à faire croire aux Français qu’il travaille concrètement contre l’immigration irrégulière et que son concept d’immigration choisie est aussi bien admis en Afrique qu’il est bon pour la France. C’est se moquer des Français.

  • Demander l’avis du peuple

    Les Suisses ont voté à une large majorité en faveur de nouvelles lois plus restrictives sur l’immigration (68 %) et le droit d’asile (67,8 %). Alors qu’il y a souvent des différences entre les cantons (notamment entre les cantons francophones urbains et les cantons alémaniques ruraux), sur ces questions c’est l’unanimité : tous les cantons se sont prononcés en faveur de ces lois.

    La presse helvétique souligne qu’il s’agit d’une part d’une lourde défaite des élites intellectuelles, culturelles et religieuses, qui avaient toutes appelé à voter non, et d’autre part d’une lourde défaite politique de la gauche, qui était à l’origine de ce scrutin.

    En effet, les lois dont il est question sont des lois qui ont déjà été votées par le Parlement. La gauche, pour les contester, en avait appelé au référendum. Le résultat est sans appel. Cette claque spectaculaire est une belle illustration de l’irréalisme de la gauche, et, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, « du fossé qui s’est creusé entre les prétendues élites et le peuple », en Suisse comme ailleurs.

    En outre, la gauche a ainsi offert une éclatante victoire Christoph Blocher, le chef de l’UDC qui est sa bête noire, et qui est le ministre de la Justice et de la Police depuis la forte poussée de son parti aux dernières élections.

    La loi sur l’immigration consiste à interdire la venue en Suisse d’étrangers non européens qui ne seraient pas recrutés pour un poste de travail précis. Le candidat devra prouver qu’il dispose de qualifications professionnelles particulières et qu’aucun travailleur suisse ou européen n’a été trouvé pour occuper le poste qu’il convoite. La loi sur le droit d’asile prévoit le rejet sans examen des demandes de « sans-papiers ». Elle supprime l’aide sociale en faveur des déboutés, la remplaçant par une aide d’urgence minimale.

    « La Suisse a adopté l’une des législations restrictives en Europe, et d’autres pays pourraient suivre », se lamente le porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés. C’est tout ce que l’on peut souhaiter.

    Mais pour cela, il faut que les peuples puissent s’exprimer. Ce scrutin, constate Jean-Marie Le Pen, montre « la nécessité d’une large extension du recours au référendum pour que soit conduite une politique conforme aux aspirations et aux intérêts de la nation ».